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Hamdi : Le pouvoir n'est pas entre les mains de Kais Saied

Zouhaier Hamdi, secrétaire général du Parti le Courant populaire, a déclaré, lors de son intervention dans Midi Show, ce mardi 18 janvier 2022, que le droit de manifester était garanti par la Constitution et le recours à la violence par les forces de l'ordre est catégoriquement rejeté. 

Il a, d'autre part, souligné qu'il y avait une intention de présenter les manifestations du 14 janvier comme un combat pour les libertés, en marginalisant la problématique politique. 
L'invité de Midi Show considère que la majorité des initiateurs de ces manifestations avaient pour but de véhiculer un message à l'étranger, pour inciter les pays contre la Tunisie, ce qui est très dangereux. "La majorité de ces initiateurs sont connus pour leur recours aux pays étrangers", a-t-il insisté
 

Selon Hamdi, faire croire que les libertés étaient menacées en Tunisie est exagéré. En effet, la question n'est pas liée aux libertés mais à la volonté de donner une image de ces libertés qui ne plaît pas à l'Occident. 
L'intervenant a souligné que le mouvement Ennahdha et ses alliés sont derrière ce scénario et qu'ils ont eu recours à des "exécutants", pour rester dans l'ombre. 

Quant aux alliés d'Ennahdha, ils sont pour la plupart impliqués dans des dossiers et craignent d'être dévoilés. "C'est qu'ils profitaient du système avant le 25 juillet et veulent le rétablir", a dit l'invité de Midi Show.

Le secrétaire général du Courant populaire a, par ailleurs, affirmé que le pouvoir n'est pas entre les mains du président de la République, comme certains le prétendent mais entre celles d'Ennahdha et de ses alliés qui ont mainmise sur les médias, la justice, la sécurité et les relations étrangères. "Le pouvoir a été pris à Ben Ali pour passer entre les mains d'Ennahdha", conclut-il.

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